L’Agence régionale de santé (ARS) Centre-Val de Loire a été récemment informée de la survenue d’un premier cas autochtone de chikungunya sur la commune d’Orléans, à la suite d’une déclaration transmise par un médecin et de résultats d’analyses biologiques et des investigations usuelles. Cet événement, inédit dans notre région, s’inscrit dans un contexte de multiplication des cas en France hexagonale au cours de l’été, y compris dans des zones jusque-là épargnées.
Les investigations épidémiologiques et entomologiques ont confirmé la présence de moustiques tigres (Aedes albopictus) en densité significative autour du lieu de résidence de la personne malade. Or, ce moustique, désormais implanté dans tous les départements de notre région, est le principal vecteur de ce type de maladies.
Afin d’éviter la survenue de nouveaux cas et la constitution d’un foyer épidémique, une opération ciblée de lutte antivectorielle est mise en œuvre dans le quartier de résidence du patient. Ces interventions, strictement encadrées par la réglementation nationale et confiées à des opérateurs habilités, visent à éliminer rapidement les moustiques adultes susceptibles de transmettre le virus. Elles sont limitées dans le temps et dans l’espace, afin d’assurer un maximum d’efficacité sanitaire avec un minimum d’impact environnemental.

